France-Birmanie
Communauté internationale

Sur le plan international

 La situation politique est inchangée à Rangoun malgré les multiples appels de la communauté internationale. Les Etats-Unis ont adopté des sanctions de nature économique (loi Cohen-Feinstein de mai 1997 interdisant tout nouvel investissement américain en Birmanie) à l’encontre de la Birmanie.

L’Union européenne, sans exclure la possibilité d’un dialogue avec Rangoun, a adopté en octobre 1996 une position commune imposant des mesures restrictives à l’encontre des autorités birmanes

(embargo sur les armes ; suspension des visites bilatérales, de l’aide non humanitaire et de la coopération militaire ; restriction en matière de visas). Le 10 avril 2000 à l’occasion du renouvellement de la position commune, un renforcement de ces sanctions a été décidé (gel des avoirs financiers détenus à l’étranger).

Une mission des Nations Unies et de la Banque Mondiale s’est rendue récemment à Rangoun afin d’évaluer la situation sur place.

Les principaux partenaires de la Birmanie sont la Thaïlande, Singapour (principal investisseur) ; la Chine, la Malaisie, l’Inde, le Japon, les Etats-Unis. Les compagnies pétrolières comptent parmi les investisseurs privés les plus importants. Le tourisme est encouragé par les autorités birmanes.


* le groupe France-Birmanie appartient au groupe parlementaire régional Asie du Sud-Est. regroupant également Bangladesh,Brunei, Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, et Thaïlande.

Joëlle Garriaud-Maylam
Sénateur des Français établis hors de France - contact : j.garriaud-maylam@senat.fr
Présidente déléguée du groupe d’amitié France-Asie du Sud-Est (Birmanie) et présidente du groupe France-Birmanie du Sénat